Les étudiants étrangers vont perdre leur APL : ce qu’il s’est passé hier soir
Une annonce choc est tombée hier soir : dans le projet de loi de finances 2026, le gouvernement prévoit de supprimer l’aide personnalisée au logement (APL) pour les étudiants étrangers non boursiers. Cette mesure pourrait bouleverser la vie de milliers d’étudiants en France. Voici ce qu’il faut savoir, les réactions et les recours possibles.
1. Ce qui s’est décidé hier soir
- Le gouvernement a présenté son projet de budget 2026 prévoyant la suppression de l’APL pour les étudiants étrangers non boursiers.
- Jusqu’à présent, ils pouvaient bénéficier de l’aide sous conditions (titre de séjour, logement conventionné, etc.).
- Le gouvernement justifie cette décision par un objectif “d’économies” et de “ciblage” des aides sociales.
- Les APL seront aussi gelées pour tous les bénéficiaires, sans revalorisation face à l’inflation.
2. Pourquoi cette mesure inquiète tant
2.1 Impact social immédiat
Beaucoup d’étudiants étrangers vivent déjà dans des situations précaires. Perdre plusieurs dizaines d’euros par mois pourrait compromettre leur logement et leurs études.
2.2 Problèmes d’égalité et de droit
Cette mesure pourrait être contestée sur le principe d’égalité de traitement. Le Conseil constitutionnel avait déjà censuré une proposition similaire exigeant 2 à 5 ans de résidence avant accès aux prestations sociales.
2.3 Objectif budgétaire
Selon le gouvernement, le gel des APL représenterait 108 millions d’euros d’économies pour 2026. Mais aucun chiffrage n’a été donné sur le coût social réel de cette décision.
3. Que peuvent faire les étudiants concernés ?
- Vérifier si vous êtes concerné : les étudiants de l’Union européenne ne sont pas touchés, contrairement à ceux hors UE non boursiers.
- Réorganiser votre budget logement : anticiper la perte de l’aide, envisager une colocation ou une résidence universitaire.
- Agir collectivement : contacter les associations étudiantes, suivre les débats parlementaires, et participer aux mobilisations.
4. Une décision qui fait débat
Pour certains, il s’agit d’une simple mesure d’économie. Pour d’autres, d’une injustice sociale et d’un frein à la diversité universitaire. Ce débat relance la question du droit à l’égalité de traitement pour tous les étudiants, quelle que soit leur nationalité.
Sources : BFMTV, TF1 Info, Le Figaro Étudiant, Vie-Publique.fr, Mes-allocs.fr
Dernière mise à jour : 16 octobre 2025