️ Rupture conventionnelle : les erreurs à éviter absolument
La rupture conventionnelle est une procédure simple et avantageuse pour mettre fin à un CDI à l’amiable. Mais certaines erreurs peuvent avoir de lourdes conséquences, aussi bien pour le salarié que pour l’employeur. Voici un guide clair des pièges à éviter absolument.
1. Signer trop vite sans négocier
Beaucoup de salariés signent sans discuter les conditions (indemnité, date de fin de contrat). Pourtant, tout est négociable. L’indemnité peut être supérieure au minimum légal.
2. Oublier le délai de rétractation
Chaque partie dispose de 15 jours calendaires pour se rétracter. Ne pas le respecter peut rendre la procédure contestable.
3. Ne pas vérifier l’indemnité
L’indemnité spécifique de rupture doit être au moins égale à l’indemnité légale de licenciement. Accepter un montant inférieur est illégal.
4. Confondre avec une démission
Une rupture conventionnelle ouvre droit aux allocations chômage. Ne pas en faire la distinction avec une démission peut faire perdre des droits importants.
5. Ignorer l’homologation par la DREETS
La convention doit être envoyée à la DREETS (anciennement Direccte) pour validation. Sans homologation, la rupture est nulle.
️ Avertissement
Conseils pratiques
- Vérifiez vos droits avant de signer et comparez avec un licenciement.
- Demandez une simulation de vos indemnités chômage auprès de France Travail.
- Faites-vous accompagner par un conseiller juridique ou un représentant du personnel.
- Gardez une copie signée et datée de tous les documents.
Conclusion
La rupture conventionnelle est une solution efficace pour quitter un CDI dans de bonnes conditions. Mais elle nécessite de la vigilance. En évitant les erreurs courantes, salarié et employeur sécurisent la procédure et évitent tout litige ultérieur.